La laïcité consiste à ne pas juger les croyances. Il appartient aux individus, et non à l’État, de savoir si leur foi est compatible ou non avec la démocratie et la culture nationale, et d’en tirer les conclusions, c’est-à-dire de rester en France si la réponse est positive, de s’adapter ou de la quitter sinon.
La disparition de l’homogénéité génère des contradictions entre les valeurs importées et les valeurs nationales, et une tentation communautariste qui utilise les droits-liberté pour les réduire. Le respect de la loi républicaine et l’adhésion à la culture française sont des conditions indépassables pour vivre en France. Il ne se discute pas. Les religions qui s’y opposent n’ont pas vocation à être présentes en France.
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L’État : un nouveau Baal ?
L’objet de la présente lettre est de vous apporter mes réflexions et mes réponses au questionnaire qui figure à la fin de cet appel. La raison pour laquelle je ne les adresse pas à mes élus, comme vous le suggériez, apparaîtra clairement à la fin de mon texte.
La culture comme facteur de la richesse des nations
Dans la culture qui est la nôtre, nous avons le droit et très souvent aussi la liberté de mettre en question la réalité telle que nous la trouvons autour de nous. Mais l’action se fait toujours à la marge, nous effectuons des changements dans des points précis, tout en acceptant le reste. Un entrepreneur ne va pas chercher à éduquer ses clients, il va prendre leurs préférences comme les données ultimes de son activité et il va chercher à trouver des manières pour les satisfaire au mieux dans le but d’assurer son propre revenu. La culture nous donne aussi des valeurs, elle nous propose des objectifs que nous devrions poursuivre et très souvent elle nous suggère des priorités. Ceci concerne à la fois la vie en famille et la vie professionnelle.