« Celui qui ne connaît pas l’Histoire est condamné à la revivre » Karl marx

« Celui qui ne connaît pas l’Histoire est condamné à la revivre » Ce n’est pas souvent que nous citons Karl Marx ! Ce n’est pas inutile dans le cadre de cet article parce que, depuis bien des années, nos dirigeants qui sont d’inspiration marxiste et keynésienne, s’ingénient à modifier notre histoire au travers de son enseignement. Il y a ce qui est politiquement correct et ce qui ne l’est pas. Il y a les lois historiques pour mettre au pas les dissidents. Cela est contraire à toute démarche scientifique et cela tue dans l’œuf toute analyse objective du passé. Quand, au VIIème siècle, les guerriers d’Allah sont sortis du Hedjaz pour conquérir le monde, ils se sont retrouvés ultra minoritaires dans les pays conquis, tous d’anciennes civilisations plus puissantes et plus prospères que celle de leurs conquérants. De manière délibérée, avec ténacité et habileté, maniant la carotte et le bâton, n’hésitant pas à recourir à la violence et aux tueries de masse, les envahisseurs ont fini par réduire à néant, ou presque, les populations et cultures initiales. Ces événements démontreraient qu’avec l’islam une société dite multiculturelle n’est pas possible sur le long terme. Voire qu’une simple coexistence pacifique sur un même territoire ne l’est pas non plus. Aujourd’hui le défi que doivent relever les pays occidentaux et les musulmans qui y vivent est de prouver que la coexistence pacifique est non seulement possible mais harmonique. En bref éviter que l’Histoire ne se répète. Il s’agit de maintenir la civilisation occidentale avec sa culture et ses valeurs. Il s’agit aussi que des personnes qui garderont leur religion musulmane fassent leurs ces valeurs. Il devrait aujourd’hui s’engager une réflexion, parce que le fait que l’islam en Europe soit, en ce moment, minoritaire au sein d’une civilisation plus puissante et plus riche, n’est pas une garantie de sécurité et de survie pour cette civilisation. Il faut garder en mémoire que, plusieurs fois au cours de l’histoire, bien des musulmans ont fait le choix personnel de défendre la France. Il faut garder en mémoire que pendant la guerre d’Algérie ceux, très nombreux, qui avaient fait ce choix ont été abandonnés à un sort horrible par le Premier des Français. Ce ne fut pas au nom de l’intérêt général, puisque des centaines de milliers de gens fuirent ou furent massacrés. Ce ne fut pas non plus dans l’intérêt de la France puisque ces personnes avaient justement choisi la France. Laisser ses enfants se faire dépouiller et assassiner n’est pas l’intérêt de la France. Il reste « l’intérêt supérieur de l’État »…Il ressort de cela que l’État, qui broie les individus et s’adresse à des groupes, n’a pas et n’est pas la solution. Ce n’est donc pas l’État, profane ou religieux, qui résoudra le problème. L’Étatisme, le collectivisme qu’il soit athée ou non, sont mortifères. L’État sait parfaitement diviser les êtres humains en communautés qu’il rend hostiles. Les hommes de l’État savent, pour leur intérêt propre, soutenir l’une ou l’autre, puis la lâcher quand « l’intérêt supérieur de l’État » le demande. Regarder les événements d’aujourd’hui à la lumière d’un passé qui peut sembler très lointain (quatorze siècles !) peut paraître incongru. Ce ne l’est pas. Il faut garder présent à l’esprit que le temps ne compte pas. Pour une religion, comme la religion chrétienne ou la religion musulmane, le temps des hommes, le temps politique, n’existe pas. La perspective est eschatologique. Ce qui compte c’est la ténacité, la persévérance et l’abnégation pour accomplir la volonté de Dieu. L’islam souhaite l’application de la loi islamique qui est religieuse, sociale et politique. Il a le temps. Il est confiant, sûr de lui. La contrainte lui est un outil. En Europe, les politiques sont obnubilés par leur réélection. Leur horizon est limité, leur temps est compté. Ils instaurent une société de défiance et d’incertitude. La contrainte leur est utile. Pour se maintenir au pouvoir ou y accéder ils doivent sans cesse passer des accords avec des groupes de pression. Il peut exister une alliance objective entre ces deux collectivismes pour lesquels l’individu n’existe pas. Chacun peut être l’allié de l’autre, chacun avec le même dessein : le pouvoir. Il est temps que les individus reprennent leur destin en main. Venez écouter la conférence de Jean Monneret « Les chrétiens devant l’islam : les leçons de l’histoire » Patrick de Casanove Président du Cercle Frédéric Bastiat



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