Frédéric Bastiat au Pantheon!

Frédéric Bastiat au Pantheon!

Frédéric Bastiat est né à Bayonne en 1801 et est mort à Rome en 1850. Il s’est battu contre le colonialisme, contre la peine de mort, contre l’interdiction des coalitions ouvrières, pour la séparation de la religion et de la politique, pour l’accès des femmes à la vie publique. Frédéric Bastiat s’est battu toute sa vie pour le respect des Droits naturels individuels qui sont la Liberté, la Personne la Propriété. Il a combattu pour une société de libre choix, de libre échange, de Responsabilité individuelle. Il a combattu les constructions artificielles sorties de l’esprit des politiciens. Il a combattus des sophismes économiques qui ont encore cours aujourd’hui comme : « le progrès technique entraîne le chômage », « les catastrophes ou la guerre créent de l’activité ». Siégeant à gauche il votait selon ses convictions tantôt à droite tantôt à gauche. La constante de son action était un combat contre la spoliation légale et la foule de règlements et contraintes qui corsettent la vie des gens. Il avait une « plume » particulièrement agréable. Il a su dans un style clair et percutant, souvent non dénué humour, faire passer des concepts économiques parfois complexes. Il a transformé l’économie politique en la traitant du point de vue du consommateur. Il a mis en évidence de véritables lois telles que : les services s’échangent contre des services, la Valeur est relative elle vient du rapport entre services échangés et de leur utilité, toutes les relations interindividuelles libres sont harmoniques, par ses interventions inadaptées l'État détruit cette harmonie. On retrouve ses idées dans de grandes écoles d’économie comme l’école Autrichienne, chez des prix Nobel tels que Buchanan, Freidman, Hayek, cher des politiciens par exemple Thatcher et Reagan, chez des papes comme Léon XIII auteur de l’encyclique Rérum novarum Bien connu à l’étranger, il a été et est traduit dans les pays anglo-saxons mais aussi en Chine, en Inde, au Bengladesh, au Kenya, au Brésil, au Guatemala, en Turquie, en Allemagne, aux Pays Bas, en Suède, en Norvège, en Lituanie, en Pologne, en Espagne…liste non exhaustive. Il a fait preuve d’un courage extraordinaire. Miné par la tuberculose il n’a jamais ménagé ses efforts, distribuant des papiers à ses collègues députés quand il ne pouvait plus parler. C’était un apôtre de la liberté et de la justice. Il a bien mérité de la Patrie. Il est logique que la France lui rende l’hommage qu’il mérite. Frédéric Bastiat au Panthéon ! http://pantheon-consultation.monuments-nationaux.fr/quizz/answer



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