L'Europe, la France, les "migrants" : sortir de l'impasse.

L'Europe, la France, les "migrants" : sortir de l'impasse.

Le Cercle Frédéric Bastiat Serait honoré par votre participation au dîner débat qui aura lieu Le samedi 4 juin à 19h30 A l’hôtel Sourcéo, à Saint-Paul-Lès-Dax Le dîner débat sera animé par Madame Catherine Wihtol de Wenden (CNRS, CERI Sciences Po) sur le thème "L'Europe, la France, les "migrants" : sortir de l'impasse". Prière de vous inscrire dès que possible en utilisant le bulletin réponse ci-joint Depuis ces vingt-cinq dernières années, l’Union européenne a été mise au défi de la question migratoire et confrontée à des mouvements migratoires appartenant à des profils divers: regroupement familial, demandeurs d’asile, étudiants, élites qualifiées, migrants à la recherche de travail, mineurs isolés. Contrairement au passé, les migrations de travail sont devenues très faibles en nombre en Europe par rapport aux autres flux, de regroupement familial, d’asile, d’études. L’Union européenne reste la première destination migratoire au monde en terme de flux, devant les Etats-Unis (seconds), les pays du Golfe (troisièmes), la Russie (quatrième), autres grands pôles migratoires. Mais, alors que les flux Sud-Nord occupent l’essentiel des débats, les flux se dirigeant vers le sud de la planète (120 millions environ : Sud-Sud et Nord-Sud) ont rejoint en nombre les flux se dirigeant vers le Nord (120 millions environ : Sud-Nord et Nord-Nord), pour 244 millions de migrants internationaux, soit 3, 5% de la population mondiale. Il s’y ajoute 740 millions de migrants internes dans leurs propres pays : un milliard d’habitants est donc en situation de migration sur sept. De nouveaux migrants, les femmes (51% des migrants internationaux), les déplacés environnementaux (au nombre de 40 millions), les flux de réfugiés (60 millions), les mineurs isolés, les seniors installés au soleil, les migrations Nord-Nord liées à la crise économique en Europe expliquent cette redistribution des migrations à travers le monde. Aujourd’hui, l’Union européenne connaît un afflux de réfugiés sans précédent car elle est entourée de pays en guerre ou en conflit intérieur, qui ont produit des flux de réfugiés au sens large (plus souvent demandeurs d’asile que migrants à la recherche de travail, mais tous migrants forcés) d’une ampleur exceptionnelle, avec 625 000 demandeurs d’asile en 2014, plus d’un million en 2015 d’après le HCR, contre environ 200 000 par an en moyenne les années précédentes. Rappelons toutefois qu’au lendemain de la chute du rideau de fer, l’Europe avait été confrontée, au début des années 1990 à 500 000 demandes d’asile par an, venues de l’est en y incluant l’ex-Yougoslavie, sans compter les désenchevêtrements ethniques dont les Aussiedler (Allemands ethniques ) ont formé les plus gros contingents (deux millions sont venus s’installer en Allemagne en y acquérant la nationalité allemande, alors fondée sur le droit du sang). Ces flux viennent actuellement de Syrie (4 millions ont migré à l’étranger sur 6 millions de déplacés et la moitié de ces quatre millions (2, 2) sont en Turquie), d’Irak, de Libye (ancien filtre des migrations sub-sahariennes vers l’Union européenne, par le biais d’accords bilatéraux conclus notamment avec l’Italie), de la corne de l’Afrique (Erythrée, Somalie), d’Afghanistan et du Kosovo. Quelles solutions ? Elles sont peu visibles à présent, même quand elles existent. Il convient plus que jamais d’inverser la logique en considérant que le droit de migrer est un principe universel et la possibilité de fermer les frontières, la marge de manœuvre laissée aux Etats en fonction de leur contexte et de l’exceptionnalité de la situation. Madame Catherine Wihtol de Wenden est Directrice de recherche au CNRS, politologue et juriste, professeur à Sc Po Paris, et à l'Université la Sapienza de Rome. Auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels : faut-il ouvrir les frontières? presses de Sc Po 2014, La question migratoire au XXIème siècle presses de Sc Po 2013, Atlas des migrations, Autrement, 2012, le droit d'émigrer, CNRS Editions 2013. Ci-joint le bulletin d’inscription. Pour tout renseignement complémentaire, www.bastiat.net. Pour contacter le Cercle à :cercle.bastiat@gmail.com ou au 05 59 45 36 47. coupon_reponse_diner_debat_les_flux_migratoires.pdf
Pour devenir membre du cercle, il suffit d'envoyer au Cercle Frédéric Bastiat , 40440 Ondres, un chèque de 30 € par famille pour l’adhésion simple et 50 € pour l’adhésion de soutien, 100 € adhésion de soutien à l'ordre du Cercle Frédéric Bastiat. On peut aussi s'inscrire par e-mail. Les modalités (très simples) sont indiquées sur le site Internet du Cercle, www.bastiat.net. Il n'est pas nécessaire d'être membre du cercle pour assister à ses dîners-débats.



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L’objet du Cercle Frédéric Bastiat est de faire connaître cet économiste français et de propager sa philosophie de liberté, d’initiative et de responsabilité individuelles face à l’État cette « grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde ». Il promeut le libre-échange, la liberté économique et défend les Droits Naturels individuels universels qui sont la Propriété, la Liberté et la Personnalité. L’État comme les individus sont tenus de les respecter. Son objectif est de mettre fin à la spoliation légale. C’est Juste et cela va bien au-delà de l’économie. Pour préserver son indépendance et sa liberté il ne reçoit aucune subvention.

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