Covid-19 : du totalitarisme à la liberté (2/2)

Covid-19 : du totalitarisme à la liberté (2/2)

  Ce texte signe l’extension continue de l’État. L’extension de l’État, l’augmentation faramineuse de dépenses et l’accroissement de l’oppression sont indissociables. Nous le vivons. « Le pouvoir, vaste corps organisé et vivant, tend naturellement à s'agrandir. Il se trouve à l'étroit dans sa mission de surveillance. Or, il n'y a pas pour lui d'agrandissement possibles en dehors d’empiétements successifs sur le domaine des facultés individuelles. (…) Et veuillez remarquer, messieurs, que le pouvoir devient coûteux à mesure qu'il devient oppressif. » Frédéric Bastiat Profession de foi électorale de 1846 Tous les prétextes lui sont bon. La COVID-19 est pain béni parce qu’elle lui a permis d’engendrer la peur. Cette panique profite à l’État. Une grande partie de la population réclame sa soumission, son enfermement. Pour un régime totalitaire, des gens qui réclament la suppression de leurs libertés et leur mise en esclavage, c’est le Graal. Bien des gens oublient que c’est l’État le coupable de cette tragédie et le responsable du désastre. L’État a confisqué la prise en charge de l’épidémie. Il en a fait une affaire politique alors que c’est un problème médical. L’État a utilisé des moyens politiques ( confinement qui détruit la Liberté, la Propriété et la Personnalité.) pour prendre en charge une maladie et a interdit certains moyens médicaux. (tels que Hydroxychloroquine/Azithromycine en phase précoce) Le confinement, même s’il est réclamé par certains médecins, n’a rien de médical. Ce qui est médical c’est que « La lutte moderne contre les épidémies repose sur quelques principes simples « protéger les plus faibles – dépister les malades – les mettre à l’écart et les soigner » Cette méthode vaut pour tous les germes. La peur panique a perturbé et embrouillé beaucoup de Français, y compris des médecins. Depuis le début le bon sens a disparu. Il est question d’un troisième confinement ce qui voudrait dire que l’État à choisi la théorie de « stop and go » préconisée par Ferguson,  La théorie du « stop and go » n’a rien de médical. Elle fait alterner confinement et prétendu déconfinement. Elle devient mécaniquement du « stop » et « pas go ». Parce que plus on « stop » plus on détruit, moins il y a de ressources et d’énergie pour le « go ». L’aboutissement inéluctable est le « stop » total, donc la mort. La décision, purement politique, de gérer l’épidémie principalement par des confinements a été prise alors que nous sommes au XXIème siècle. L’Humanité, pour la première fois de son Histoire, n’est pas démunie face aux épidémies. Elle dispose d’innovations technologiques, de moyens scientifiques, médicaux, matériels, puissants et soutenus par une prospérité jamais atteinte. De plus, l’épidémie de SARS-coV2 que nous vivons est peu grave quand bien prise en charge. Dans ce contexte, il faut se demander pourquoi l’État ne conçoit la prise en charge de l’épidémie que de manière centralisée, administrative et attentatoire aux libertés, au point qu’il juge nécessaire et urgent de tenter de légaliser l’« État de crise et état d’urgence sanitaires » perenne (Parce que c’est ce qui va se passer dans la vraie vie). « État de crise et état d’urgence sanitaires »  permanent qui permet l’arbitraire et confirme le régime totalitaire qui s’instaure. Les conséquences en sont infiniment plus dramatiques et meurtrières que l’épidémie elle même. Il faut se demander pourquoi l’État n’a pas choisi « le prendre soin » des Français. Il faut se demander pourquoi il ne libère pas la médecine générale, médecine de terrain, de première ligne faite pour encaisser le premier choc. Il faut se demander pour quoi l’État n’a pas choisi pour assumer sa fonction régalienne de sécurité de donner simplement souplesse et liberté au système de santé pour une meilleure résilience. Puisque le prétexte aux confinements est son absence de capacité à encaisser les chocs. Cette précipitation à pérenniser le totalitarisme comme seul moyen de faire face à une épidémie est très significatif de l’état d’esprit et des desseins des gouvernants. Persister dans l’erreur est une faute. Persister dans la faute dévoile une préméditation et un but : bâtir une société nouvelle et un Homme nouveau. Pour certains c’est commencé : The Great Reset. Depuis des dizaines d’années. Nous ne vivions pas dans une société de confiance mais de défiance avec la lutte de tous contre tous, pour échapper à la spoliation légale ou en profiter. Avec la COVID et la peur qui a été créée par les gouvernements, nous sommes entrés dans dans une société de panique ou l’Autre devient un danger mortel par le risque qu’il pourrait faire courir de transmettre le coronavirus. Même quand il n’est pas malade, parce qu’il pourrait être « porteur sain » et vecteur. Ce qui veut dire n’importe qui pourrait être involontairement coupable et justifie le totalitarisme. Nous assistons à la destruction d’une société, d’une civilisation, et à la création d’un monde totalitaire et de délation. Monde d’individus désocialisés, isolés, masqués, à qui tout contact, tout lien social, affectif est interdit. Au cours de l’Histoire la désagrégation des civilisations avait des causes endogènes, mais les coups venaient de l’extérieur. L’originalité de ce qui nous est imposé c’est que si les causes sont toujours endogènes, les coups viennent de l’intérieur. Ils viennent de ceux là mêmes qui devraient veiller sur elle. Ce texte est l’aboutissement d’une logique : Ce n’est pas un hasard si la politique suivie jusqu’à aujourd’hui dans cette gestion de la COVID-19 est totalement irrationnelle. Cette irrationalité détruit le sens critique, entraîne la perte des repères, du juste et de l’injuste, du bien et du mal, de l’important et de l’accessoire. « Si la spoliation arme la Force contre la Faiblesse, elle ne tourne pas moins l’Intelligence contre la Crédulité. (...) réalisant ce qui semble irréalisable : l’Esclavage Mental. » Frédéric Bastiat, Conclusion de la première édition des «  Harmonies Économiques » (1850) Ce n’est pas un hasard si l’État rend, ou présente l’épidémie, comme plus grave qu’elle n’est. Ce n’est pas un hasard si l’État a confisqué le gestion de l’épidémie et en a exclu les médecins de terrain, en particulier les généralistes. Ce n’est pas un hasard si l’État fait tout pour que le Français ne voient pas la fin de l’épidémie. Plus la situation dure plus les Français en oublient l’origine : une décision politique annoncée les 12 et 16 mars 2020. Ils ne retiennent plus que « la crise sanitaire due au coronavirus. » Peu à peu l’État se dédouane ( ceux qui ne respectent pas les gestes barrière, ni la distanciation sociale, sont la cause de la poursuite de l’épidémie) et espère échapper aux sanctions. La panique et la confusion lui profitent tellement que nous assistons à un véritable Syndrome de Stockholm. Plus la crise dure, plus les Français apeurés se terrent et demandent le secours de l’État. Plus ils défendent un État qui n’aurait « pas eu d’autre choix » et ferait « le job. » Plus ils rejettent et dénigrent toute autre solution que le confinement. Il n’est qu’à considérer la popularité d’Édouard Philippe, pourtant au pouvoir lors du ratage initial et du premier confinement. Ce n’est pas un hasard si l’État profite de la COVID pour détruire les familles et rompre le lien social. Sans ces piliers les gens n’auront d’autre solution que de chercher le soutien et la protection de l’État. Ce n’est pas un hasard si l’État s’est attaqué aux forces vives du pays, c’est à dire au secteur privé, au secteur marchand : petits commerces, entreprises, restaurants, hôtels, monde de la nuit...( pour ceux qui ont subi un préjudice et qui ne veulent pas se laisser faire et qui veulent se défendre.) Une fois détruites ces forces créatrices de richesses et indépendantes de l’État, les victimes ne devront leur salut qu’aux subsides de l’État « protecteur ». Ils se soumettront et rentreront dans le rang. Ce n’est pas un hasard si l’État s’est attaqué au monde de la culture. L’acculturation, la destruction de la libre pensée, de la culture générale, la remise en cause de la transmission des savoirs sont ses chevaux de bataille depuis des décennies. Ce n’est pas un hasard si depuis des années l’ennemi commun des politiciens est le libéralisme. Libéralisme accusé de tous les maux. Libéralisme dont Frédéric Bastiat est une des références. Libéralisme, aujourd’hui seule école de pensée qui s’oppose au totalitarisme et pour qui la Liberté est, avec la Propriété et la Personnalité, un principe intangible et sacré. Le Libéralisme est le seul espoir. L’État le sait. En sortir

5-1 Liberté j’écris ton nom.

Pour sortir de la « crise sanitaire » une loi telle que proposée dans ce « Projet de loi nº 3714 instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires. » est non seulement inutile mais nocive. Elle pérennise la « crise ». Une bonne gestion comprend une épidémie contenue et une économie prospère et une société harmonieuse. Pour y parvenir nul besoin de coercition, ni d’oppression, ni de spoliation. Au contraire il faut respecter la Liberté, la Propriété et la Personnalité. D’ailleurs les pays qui s’en sortent le mieux sont ceux qui ont le plus préservé ces Droits Naturels. « Liberté ! voilà, en définitive, le principe harmonique. Oppression ! voilà le principe dissonant ; la lutte de ces deux puissances remplit les annales du genre humain. » Frédéric Bastiat Conclusion de la première édition des «  Harmonies Économiques » (1850) Nous devons faire en sorte que la Liberté l’emporte. L’Humanité a connu d’autres épidémies et en connaîtra d’autres, des moindres et des pires. Il faut être prêts. La liberté permet des réactions rapides, souples et adaptées. Elle libère les incitations de chacun à rendre le meilleur service à Autrui. Elle libère le génie créateur de l’être humain ouvrant la porte à toutes les innovations. (Cela a été flagrant en débit d’épidémie) Ce qui est d’autant plus important que l’époque est troublée. La Liberté permet la concurrence, qui est libre choix, et la Responsabilité individuelle qui sont à la fois d’excellents stimulants et garde-fous. La liberté des échanges permet l’Harmonie parce qu’il n’y a pas de spoliation ni d’oppression.

Pour Frédéric Bastiat l’État doit se limiter à garantir les Droits Naturels individuels (Liberté, Propriété, Personnalité). Pour cela il se concentre sur ses fonctions régaliennes, dont la Sécurité. « Pour moi, je pense que lorsque le pouvoir a garanti à chacun le libre exercice et le produit de ses facultés, réprimé l'abus qu'on en peut faire, maintenu l'ordre, assuré l'indépendance nationale et exécuté certains travaux d'utilité publique au-dessus des forces individuelles, il a rempli à peu près toute sa tâche. » Frédéric Bastiat, À MM. les électeurs de l’arrondissement de Saint-Sever 1846.

Une partie de la lutte contre la COVID pourrait être un travail « d’utilité publique au dessus des forces individuelles » Travail que l’on peut rattacher à la fonction régalienne de Sécurité.

Ce travail serait de recréer, pour le quotidien, les marges de manœuvre, que l’État a détruites et qui ont fait défaut. En particulier marges en lits de réanimation avec le personnel, mais aussi en amont, marges grâce une prise en soin et un traitement précoces pour éviter les séjours à l’hôpital, ou en réanimation. Il faut savoir que, même si pour certains ils ne sont pas « validés », des traitements précoces sont connus et sont efficaces : Hydroxychloroquine, Ivermectine, Azythromicine pour ne citer qu’eux. https://c19study.com/

Au delà de ces marges de manœuvres pour le quotidien, il doit aussi prévoir et préparer l’exceptionnel, l’inattendu, comme une épidémie sévère ou une grande catastrophe. Il doit donc créer des réserves pour encaisser les coups durs. Ce serait alors une tâche dévolue à un Service de santé des armées puissant. Il n’y a aujourd’hui qu’un régiment médical et qu’un régiment NRBC. Armées dont le rôle est précisément de disposer de moyens matériels et humains suffisants pour assumer leurs missions qui peuvent être résumées en : prévoir et se préparer jusqu’à être prêtes face à l’improbable, afin de défendre la France quel que soit le danger.

5-2 « Liberté ! voilà, en définitive, le principe harmonique »

Pour Bastiat « La propriété, le droit de jouir du fruit de son travail, le droit de travailler, de se développer, d’exercer ses facultés, comme on l’entend, sans que l’État intervienne autrement que par son action protectrice, c’est la liberté »  Propriété et loi (1848) L’action protectrice fait référence à la protection des Droits Naturels et non à la notion « d’État protecteur » au sens État nounou que nous avons aujourd’hui. La catastrophe est due à une décision politique. Nul ne sait quand le politique y mettra fin parce que pour l'instant il a intérêt à ce que cela dure. Cela veut dire aussi qu'une décision politique peut y mettre fin, sans condition, demain. Par contre réparer les dégâts prendra du temps. Plus on tarde plus il faudra du temps.

L'année 2021 sera probablement pire que 2020. Il ne peut en être autrement. Il n’est pas certain que nous ayons de élections présidentielles en 2022, ni plus tard d’ailleurs.

Une partie importante de la population a renoncé à vivre et s'est soumise à l'État, en qui elle à toute confiance. Elle est persuadée qu'il agit pour son bien. Elle ne peut croire qu'il agisse par malice. Comme souvent l'espoir réside dans un petit nombre d'hommes et de femmes qui veulent se battre pour vivre et rester libre.

Il faut rétablir la confiance.

Il faut redonner l’espoir aux Français  Pour cela il faut leur rendre la Liberté, liberté économique, la liberté de choisir et la liberté de poursuivre leur projet de vie.

Il faut cesser de gérer uniquement en fonction de la COVID.

Il faut cesser de gouverner par la peur. La peur est mauvais conseillère et dans la panique on fait n’importe quoi. Surtout des erreurs qui deviennent des fautes quand on les réitère.

Il faut protéger les plus fragiles avec leur aval, mais laisser les autres vivre leur vie. Cela permet de travailler naturellement sur l'immunité collective. Il faut que l’État cesse d’infantiliser les gens et les traite comme des personnes rationnelles capables de choisir. Les Français prendront leurs responsabilité, agiront de manière bien plus pertinente et efficace. Il faut que le politique cesse de vouloir s’occuper de la partie médicale d’une épidémie. Il faut rendre aux médecins la liberté de soins et de prescription. « Leur écueil naturel est dans le déplacement de la Responsabilité. Ce n'est jamais sans créer pour l'avenir de grands dangers et de grandes difficultés qu'on soustrait l'individu aux conséquences de ses propres actes. » Frédéric Bastiat, Des Salaires (1850)

La Liberté est un Droit Naturel et c’est aussi un Principe.

Il ne faut pas reculer sur un Principe. Il ne faut pas reculer sur la Liberté. Les conséquences délétères sont incommensurables, sociales, économiques, humaines.

Il faut le vrai courage : dire non à la soumission, non au confinement,

Il ne faut jamais cesser de se battre pour la liberté.

« quand la force intervient légitimement, ce n'est pas pour sacrifier la liberté, mais pour la faire respecter. » Frédéric Bastiat Services privés, service public (1850)

« Le droit de celui dont on attaque la liberté, ou, ce qui revient au même, la propriété, les facultés, le travail, est de les défendre même par la force; et c'est ce que font tous les hommes, partout et toujours quand ils le peuvent.  De là découle, pour un nombre d'hommes quelconque, le droit de se concerter, de s'associer, pour défendre, même par la force commune, les libertés et les propriétés individuelles. » Frédéric Bastiat Services privés, service public (1850) Article également paru sur Contrepoints. Lire la première partie.


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